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29/01/2013

OBALK is back!

Hector OBALK revient!! c'est sur Arte, of course.

Voilà LA bonne nouvelle; Hector nous emmène à nouveau promener dans la peinture avec une liberté à laquelle nous ne sommes nulle part accoutumés;  cette façon de raconter à la camera tout en ayant l'air de se parler à lui même,  ou de donner l'impression qu'on est, somme toute, en conversation avec lui à propos d'un tableau, ouvre des espaces inédits: se sentir soudain familier de l'oeuvre,  se réapproprier son propre regard, ne plus être plus écarté, tel un intouchable, de la cosmogonie des génies de la peinture, demi dieux auxquels on ne s'adresse qu'en baissant les yeux, n'est ce pas une prouesse? Et même, cerise sur le gateau, on s'aperçoit qu'on n'est pas toujours d'accord avec le chef!! Et ça, c'est du grand art.

Le tout sans démagogie ni facilité, bien loin des vulgarisations digest qui tentent d'apprivoiser le grand public et de le cultiver malgré lui, avec soit peu d'intelligence, soit trop de brièveté, soit beaucoup de bêtise: celle qui consiste à penser que, à priori, le public est idiot. Inculte? oui souvent, et pas que dans les milieuxdéfavorisés mais la faute à qui?

 Et si Ingres en prend parfois pour son grade (je jubile), Hector Obalk sait mieux que personne réconcilier notre oeil effrayé avec les chairs des modèles de Lucian Freud et démontrer sans rien prouver, mais en ajustant notre regard au sien, combien cette peinture est vivante au lieu de paraître cruelle.

Lucian Freud: "Benefits supervisor sleeping"

 

 

                               

                                                                                                     autoportrait

 

On attend donc avec impatience l'émission sur Michel Ange. Merci d'avance Monsieur Obalk.

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