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11/06/2013

les artistes s'ennuient le dimanche

ceci n'est pas un Buren

 


 

 

Tiens et si on faisait la bio (simplifiée) de Daniel BUREN

En 67, tout commence avec BMPT, 4 artistes comme 4 mousquetaires, Buren, Mosset,Parmentier,Toroni,

Groupe transitoire vite abandonné mais qui restera dans les annales


Manifestation 1 et Manifestation 2

 Elles ont pour cadre le Salon de la Jeune Peinture organisé au musée d'art moderne de la ville de Paris

 La « Manifestation 1 » consiste en l'acceptation par BMPT d'y participer et de voir ses toiles accrochées le 2 janvier 1967.

La « Manifestation 2 » a lieu le même jour vers 18 heures, avec le décrochage de leurs œuvres par les membres du groupe et leur départ « avec ostentation » du Salon.

Il y aura 4 manifestations du même acabit

  A partir de cette performance vibrante de l'indignation propre aux jeunes artistes de l'époque qui pratiquaient chacun à leur façon un" anti-art "(ici une sorte de minimalisme par répétition du motif, refus du symbole, de la figure, de la séduction), des "anti-expositions" (ils annoncent qu'ils n'exposent pas), la dénonciation du système, notamment institutionnel, la signature collective et une recherche jusquauboutiste plus ou moins originale, la marche vers le statut d'artiste officiel le plus connu du public et de chouchou premier des institutions est commencée.

Par la suite Buren va s'accrocher à la rayure de 8,7 cm comme la moule au rocher. Et puis il écrit beaucoup. Pour la bibliographie complète , mieux vaut aller sur buren.com

 

en 67, Buren est catégorique:

« L'art n'est plus justifiable ou les points sur les "i" »

en 68, Buren s'insurge

 "Buren et Toroni vous conseillent de ne plus accepter l’artiste et son art"

en 69, il s'interroge:

"Être ou ne pas être récupéré"

en 70, il théorise
« The thing is to alternate white and grey... »

en 71, il interpelle
« Où Buren répond à Boltanski, Kirili, Thénot et Sarkis, qui en sont parfois convaincus, qu'il est des manifestations auxquelles il faut s'abstenir de participer »

en 72, il est en colère
« Pages déchirées  »

en 73, il affirme

« Art is not free »

en 74 il polycopie une lettre

« Lettre ouverte à la galerie Beaubourg et à ses consœurs qui usurpent le nom des artistes pour faire leur publicité »

                   non, deux lettres
                « Lettre ouverte à Machin »

en 74, il est trés occupé
« Quis, quid, ubi, quibus, auxiliis, cur, quomodo, quando ? »

en 75, il s'éparpille et se rassemble

« éparpillé/Rassemblé »

en 76, il récapitule, non il avantpropose une récapitulation

« Avant-propos à la récapitulation de quelques textes et lettres ouvertes »

en 77, il commence à ne plus arrêter, on a du mal à suivre

« Drapeaux de Buren sur les toits de Paris »,
« Les rayures noires et blanches... »
« Avec l’Arcature I »

« Rebondissements »

etc etc pouf pouf pouf

 

Passons à 80, il synthétise et refait des lettres avec ses copains et avec des fautes d'orthographe

« Au sujet d'un refus et d'une acceptation »

«  Mettez m'en trois belles tranches, dit-elle, on à Ginette à dîner ce soir »

en 81, il exagère:
« Pourquoi écrire ? ou : une fois n'est pas coutume »

en 84, il n'est pas content

« Buren n'est pas content »

en 85, ça roule

« Les Deux Plateaux / Sculpture monumentale pour la Cour d'Honneur du Palais Royal »

en 86, il considère son oeuvre:

« Ceux qui vomissent sur mon œuvre sont les petits enfants de ceux qui crachaient sur Renoir »


« Buren en première ligne »


                            et le magnifique, l'inénarrable:
                     "Si on touche à mes colonnes je quitte la France"

pour la suite , ne gardons que le meilleur, mais c'est dur de faire le tri:

« Je reviens de vacances - Daniel Buren»
« Daniel Buren opte pour le supplément d’âme »

« Daniel Buren, artiste public »


«  Buren : "Quand j’étais jeune, je pensais que plus l’artiste montrait son talent, plus il écrasait les autres. Depuis, j’ai pris du recul."

 en 2002 il écrit toujours!!
« Lettre ouverte d’outre-tombe et d’ici-bas. Au sujet des vautours de toutes plumes ! »

       il s'énerve encore
         « Je n’utilise pas que des bandes »

          « écrivez-nous ! / Buren se fâche »

il dit en 2005  que
« L'art ne sert à rien » mais que « La création ne tombe pas du ciel »

en 2007, il envoie son CV

« J’ai envoyé mon curriculum vitae »

       il se branche avec Sophie C
          « Daniel Buren prend soin de Sophie Calle »

                                  il dit la vérité
                               « Ma vérité, par Daniel Buren »

en 2009, il se renouvelle:

« Daniel Buren : "Les bandes verticales m’obsèdent" »

en 2010, il est advenu à lui même, ça devient ennuyeux

« Daniel Buren : "Je suis prêt à faire une nouvelle œuvre pour Avignon" »

 

final

et ce tableau là dessous c'est de qui, hein hein? et çui du haut, noir et blanc??c'est de qui??

eh oui vous vous êtes trompé, vous avez tout Faux, j'en suis sûre

ce n'est pas  Buren, mais Parmentier (mort en 2000); car au début, ils étaient DEUX à avoir choisi La Rayure chez BMPT (les 2 autres, ont choisi le point, unique ou multiple, au destin plus confidentiel, sachant que les haricots, pour info, c'est Vialla, qui a fait un ben beau parcours aussi); comme quoi, l'important dans la vie, comme dirait Boris, est de bien choisir son petit motif.


 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

Commentaires

Facile pourtant la devinette, Buren, lui, a la rayure verticale!

Écrit par : sandrinoceros | 13/06/2013

Les artistes s'ennuient, mais nous on s'amuse, parce qu'à défaut de réinventer la rayure, ils inspirent de désopilantes biographies !

Écrit par : Chloé | 13/06/2013

Les commentaires sont fermés.